Il y a des jours-chagrin

Des cailloux pointus sur mon chemin

Il y a des nuits noires

Qui masquent mes espoirs

Je rêve d'un monde meilleur 

De beauté et de douceur.

Heureusement

Aux pires heures de découragement

Il y a des roses

Qui comme des oiseaux se posent

Avec grâce sur ma route 

Pour éloigner mes doutes .

Roselyne

C"est l'histoire vraie d'une petite fille impatiente de rencontrer le Père Noël...

Elle a été bien sage et espère qu'il le sait.

La famille est réunie autour du sapin et le visage du Père Noël apparaît à la fenêtre. La petite fille a à peine de temps de l'apercevoir que déjà il est loin . Il a encore tant de maisons à visiter, tant d'enfants à gâter...Sur le seuil, il a laissé plein de cadeaux mais Emma est triste, car elle n'a pas pu lui donner son beau dessin. Ses yeux brillent de larmes contenues.

Les grands se regardent et comprennent le chagrin de cette petite fille de six ans.Ils lui conseillent de déposer le dessin dans le jardin et envoient une prière au Père Noël...Et alors que l'on ne l'attendait plus, un coup retentit à la porte. Emma court dans l'escalier , ouvre en grand la porte. Le dessin a disparu et à la place tel un clin d'oeil malicieux du vieux bonhomme il y a son bonnet rouge et blanc. 

Je n'oublierai jamais l'éclat de joie dans les yeux de ma petite-fille .

C'est aussi celà , la magie de Noël, celle qui rend tout possible et allume dans le regard des petits et des grands des étoiles scintillantes...

Sur l'image, vous voyez, après les fêtes le Père Noël se repose...Mais il n'a plus son bonnet...Ma petite-fille le garde pour lui, en attendant l'an prochain.

Difficile de revenir ...à tous niveaux. 

Déjà ne serait-ce que techniquement ...Je l'avoue . 

Je me dis depuis longtemps que mes mots sont comme des oiseaux migrateurs. Je ne sais pas trop quand ils reviendront.

Et voilà que, comble de l'ironie , ceux que j'ai déposés se sont envolés .

Pffff ! partis, je ne sais où ...

Alors, je vais recommencer maladroitement , essayer d'expliquer ce si long silence...

Mon amie pélerine m'a demandée dans un commentaire si je m'étais perdue...Entre deux arbres peut-être ...

Oh ! ma chère Sabine , oui, j'étais perdue , ne trouvant plus ni les mots, ni mon chemin. J'avais d'ailleurs oublié de semer des petits cailloux pour me retrouver.

Aujourd'hui, je suis au milieu de mon petit jardin abandonné. Les herbes folles poussent dit-on sur les chemins que plus personne ne foule .

Mais qui aurait envie de venir dans un lieu sans vie ?

L'automne a paré d'or et de cuivre mon petit univers. Il n'attend plus que la Vie...et Vous, surtout, si vous le voulez encore...

Froissant le silence, un papillon se pose

Sur le velours d'une rose

Puis effleure ma main avec délicatesse

Elégance et finesse.

C'est la chenille d'hier

Qui danse dans la lumière.

Symbole du printemps,

Le papillon prends tout son temps

Goûtant chaque heure

Au rythme des battements de son coeur.

La nature est en éveil

Et dans l'eau d'un lac se mire le ciel.

Miroir scintillant

Qui capture la magie de l'instant.

Assise, j'espère un visiteur inattendu

Ou un visiteur tant attendu...

Peut-être viendrez-vous

A ce drôle de rendez-vous

Et ce visiteur inattendu,

Ce visiteur tant attendu,

Ce sera vous,

Oui , VOUS !

Je suis sous le choc des évènements lamentables qui ont touché des êtres humains qui croyaient en la liberté d'expression.

Des hommes ont voulu assassiner cette liberté, au nom d'idéaux, au nom d'une religion.

Difficile à comprendre, impossible à accepter.

Je ne sais pas dessiner, je n'ai que mes mots. 

Alors, je les dépose là pour dire NON à la violence, NON aux débordements.

Je dis NON à la barbarie.

" Je suis Charlie ".

Des hommes n'ont pas compris que des caricatures

Ne sont pas des injures

Qu'un crayon n'est pas une arme.

Pourquoi a t-il fallu que celà se finisse dans les larmes ?

Mais je veux croire encore et encore en un monde meilleur

Où chacun apprendrait à écouter son coeur.

Peut-être n'est-il pas trop tard pour changer les mentalités

Et retrouver pleinement le sens du mot LIBERTE.